Dans le contexte de crise sanitaire mondiale actuelle, le port de masque a été rendu obligatoire dans certaines villes, comme Nice par exemple. Toutes les personnes qui doivent sortir (pour aller travailler, faire des courses de première nécessité ou toute autre raison justifiée) devront donc désormais se munir de leur autorisation de sortie et de leur masque de protection pour le visage, au risque de se voir infliger une amende.
La problématique qui se pose est le manque cruel de masques pour l’ensemble de la population, notamment pour le personnel de santé, qui sont fortement exposés au quotidien. La solution est donc de se tourner vers des masques alternatifs, à acheter ailleurs qu’en pharmacie, à fabriquer soi-même….
Pourquoi faut-il porter un masque de protection ?
Les masques de protection, également appelés bavette ou encore cache-nez, constituent des moyens de se prémunir et de protéger les voies respiratoires face à certaines maladies comme le COVID-19. Toutefois, pour être suffisamment efficaces, ces masques doivent être de type chirurgical ou FFP, car tous les masques ne se valent pas ! En effet, le masque chirurgical ne protège pas la personne qui le porte (il est seulement anti-projections), mais uniquement son entourage alors que le masque FFP (Filtering Face Piece) est ce qui convient pour les personnes en première ligne : il protège à la fois le porteur et l’entourage. Les masques FFP sont donc plus efficaces, car ils possèdent une bonne capacité de filtration, mais les masques chirurgicaux peuvent être également utiles pour les personnes déjà malades et souhaitant éviter de contaminer.
Opter pour un masque alternatif
Malheureusement, face à la pandémie mondiale du COVID-19, plusieurs pays font face à une pénurie de masques chirurgicaux et FFP. Les masques alternatifs deviennent donc une solution de plus en plus adoptée, qu’ils soient achetés ou faits maisons, même si cela est nettement moins efficace. Les masques alternatifs servent donc essentiellement à limiter la propagation du virus, mais ne protègent pas le porteur. Plusieurs mairies prévoient de distribuer des masques alternatifs gratuitement, et les pharmacies ont également un stock pour les personnes souhaitant s’en procurer. Il est conseillé de vérifier les prix appliqués, car certains commerces pourraient profiter de la rareté et de la non-disponibilité des masques pour hausser les tarifs. Les entreprises pourront opter pour des masques alternatifs personnalisés aux couleurs de leur logo.
Si ces sources d’approvisionnement sont épuisées, la dernière option reste donc la fabrication maison. Toutefois, quel que soit le matériau utilisé pour fabriquer un masque, il convient de respecter certaines précautions comme : ne pas toucher l’intérieur du masque, toujours se laver les mains avant de le retirer par les extrémités, le ranger dans un contenant fermé et désinfecté s’il est en tissu et réutilisable, éviter de s’approcher d’une personne malade, ne pas laisser le masque autour du cou ou sur le menton…Dans tous les cas, il faut bien être conscient que le masque alternatif n’est pas une solution à part entière et ne peut pas protéger du virus, c’est pourquoi les gestes barrière doivent impérativement continuer à être effectués plusieurs fois par jour (lavage des mains, distanciation sociale, éternuements et toux dans le pli du coude…).
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