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Si la plupart du temps, nous ne prêtons pas attention à notre respiration, celle-ci joue pourtant un rôle important dans l’entretien de notre forme. En lui accordant plus d’intérêt, nous pourrions nous sentir plus énergiques, ou plus reposés. De nombreuses disciplines, tels le yoga, la relaxation ou la méditation en ont un fait un élément primordial de leur pratique.
Développons une meilleure version de nous-mêmes facilement en nous oxygénant
Si ce titre ressemble à une belle promesse tirée par les cheveux, elle propose une solution simple et gratuite que nous pouvons tous tester, sans n’avoir rien à perdre. Et si respirer nous permettait d’entretenir notre cerveau ?
Respirons pour rester intelligent.e !
Le cerveau ne pèse pas lourd dans notre poids total : seulement 2%. Pourtant, il s’accapare 20% du volume d’air que nous inspirons !
Lorsque nous manquons d’oxygène, nos performances cognitives en pâtissent rapidement. Notre concentration est plus laborieuse, nous mémorisons et calculons moins facilement, notre pensée est ralentie…
On peut tous en faire plus ou moins l’expérience lorsque nous nous trouvons en très haute altitude. Si cet exemple peut paraître extrême, une bonne oxygénation de notre cerveau et de nos cellules reste indispensable pour pourvoir utiliser pleinement nos compétences cognitives et psychoaffectives.
Des chercheurs ont constaté que nous mémorisions mieux un objet présenté sur l’écran d’un ordinateur pendant la phase d’inspiration. Même résultat en ce qui concerne la reconnaissance d’une expression de peur sur un visage. Ce qui nous serait bénéfique en cas de danger. Lorsque nous avons peur, nous respirons plus rapidement, et nos inspirations sont plus longues que nos expirations. En envoyant un petit « shoot » d’oxygène à notre cerveau, nous provoquons un regain de vitalité cérébrale qui pourrait bien nous sauver la vie un jour !
Comment respirer avec le ventre ?
Pour pouvoir influencer notre respiration, il va nous falloir lui porter attention. A partir de ce moment-là, nous pourrons modifier son rythme et son amplitude. Nous nous sentirons alors plus détendus et nous parviendrons à prendre de la hauteur sur une situation un peu épineuse ou stressante.
La respiration abdominale (ou ventrale) permet de se relaxer. En effet, lorsque notre diaphragme descend pendant une inspiration, il donne plus de place à nos poumons. Ceux-ci peuvent alors plus librement se remplir d’air. En descendant, le diaphragme appuie sur nos organes digestifs. Ces mouvements dénouent le plexus solaire, centre névralgique du système nerveux autonome. Lui, c’est le vilain qui garde nos peurs et nos inquiétudes bien au chaud.
Pour tester, faîtes partir votre inspiration du bas de votre ventre, plutôt que dans votre cage thoracique. Demandez-vous après quelques minutes ce qui semble avoir changé dans votre humeur. Pour aller plus loin, allongez vos expirations. Vous devriez remarquer une diminution de votre stress et un sentiment de détente s’installer progressivement.
Si vous souhaitez en apprendre davantage, intéressez-vous à la cohérence cardiaque. C’est un peu plus contraignant que la respiration abdominale, mais en plus de vous apporter un agréable sentiment de relaxation, cette technique vous permettra de réguler la variabilité de votre rythme cardiaque.